« Le sort fait aux arbres » du Pré de l’Ouvière
15 juillet 2020, le Domaine Saint-François reprend contact avec la Mairie
Par l’intermédiaire du Président de Conseil Syndical du Domaine Saint-François, il est demandé, via un mail au cabinet de Madame le Maire, la mise en sécurité rapide pour un des trois arbres morts, devenu dangereux, situé une un parcelle privée du domaine habitée par une personne âgée et le remplacement des trois arbres par la commune pour maintenir la couverture végétale de la haie de chênes au plus près de ce qu’elle était avant. Voir la réponse de Mme le Maire
Mai 2020, nos craintes se confirment avec trois chênes pubescents morts de plus.
Fin mai les photos prises, de la haie en dessus du parking du Pré de L’Ouvière, mettent en évidence la mort de trois chênes pubescents à feuilles caduques, en plus de ceux arrachés l’année précédente, conséquences du mal traitement des arbres durant le chantier à maîtrise d’ouvrage municipale et cela malgré les assurances qui avaient été données par Mme le maire de les préserver.
Septembre 2019 : Le Conseil Syndical du Domaine Saint-François alerte la mairie sur le dépérissement des chênes restants !
Après les arbres arrachés l’hiver dernier, ce sont maintenant, les chênes restant qui sont mourants.
Le Président du Conseil Syndical de la ZAC Domaine Saint-François a informé par courrier en date du 8 septembre 2019, Mme le Maire du Fuveau et ses services, ainsi que le CIQ (en copie) que quatre chênes situés dans la haie surplombant le bord du parking et mitoyenne des habitations du Domaine Saint-François, montrent des signes visibles de traumatismes (jaunissement prématuré des feuilles, perte prématuré des feuilles), dont un tout particulièrement, situé côté terrains privés. Le constat établit a également pour but de prendre date dans l’établissement d’un lien de cause à effet entre, d’un côté les travaux du parking, la construction du mur et, de l’autre côté le dépérissement observé des arbres. (Voir les photos ci-dessous).
Le 18 septembre 2019, Mme le Maire, dans sa réponse, le remercie de l’avoir alerté sur ce constat et l’invite à la tenir au courant de l’évolution de la situation.
Tandis que dans cette affaire l’Adjoint au Développement durable, Environnement, Cadre de vie, etc.., dont on aurait pu penser, qu’il appuierait les demandes de préservation de la haie de chênes, il se sera révélé totalement absent.
A ce stade il faut rappeler les promesses de Mme Le Maire :
– Novembre 2017 : » …A ce titre nous avions déjà sensibilisé le bureau d’études CERRETTI à l’obligation de préserver les chênes. »
– » L’entreprise étant désignée, je vais le lui notifier (l’obligation de préserver les chênes) et nous ne manquerons pas de le rappeler au chef de chantier désigné lors de notre premiere réunion de mise au point technique »
– Septembre 2018 : » Sur le traitement et l’obligation de préserver les chênes, je suis surprise de vous lire car, et je vais m’en assurer, toutes les consignes ont été, à maintes reprises, signifiées oralement et par écrit à notre maître d’oeuvre – le bureau d’étude CERRETTI – afin que ces arbres centenaires soient préservés. «
Voir la réalité ci-dessous.
Etat de la haie de chênes jouxtant le Domaine Saint-François à la mi-septembre
Avril 2019 : Plantations de remplacement
Pour solde de tout compte, Trois chênes verts à feuilles persistantes ont été planté (deux en dessus du » mur « et un dans l’angle du parking), avec goutte à goutte, en remplacement des vieux chênes à feuilles caduques arrachés pendant le creusement.
Le maître d’ouvrage, considère-t-il ainsi, avoir respecté le PLU et les promesses écrites de Mme Le Maire ?
Voir les photos de la haie de chênes avant,
Apprécier la ressemblance, la différence, la préservation de la haie, la qualité du travail effectué ?
Janvier 2019 : L’arrachage continue
Sur le chantier du parking, malgré nos protestations, les ouvriers ont continué à creuser le long de la haie de chênes à dénuder les racines arbres, à couper certaines racines en partie et à arracher un certain nombre d’arbres : Il n’en reste plus que trois sur la première longueur.
19 Décembre 2018 : Arrachage des Chênes, stupéfaction !
La création du parking public, justifie-t-elle l’arrachage de trois gros chênes, quasi- centenaires par la Commune, maître d’ouvrage des travaux ?
En dépit de plusieurs promesses écrites de Mme la Maire de préserver la haie ?
Une délégation du CIQ et des riverains se rend sur le chantier, exprimer sa désapprobation face aux responsables du chantier et à l’Élu adjoint aux grands travaux.
Nulle part dans le « PUP-Permis d’Aménager », ni sur aucun plan, il n’est écrit, ni programmé que des arbres avaient besoin d’être déracinés. ???
Chez les riverains c’est la colère, la stupéfaction, l’indignation qui prédomine.
Côté mairie, l’ Élu à l’Urbanisme et aux Grands Travaux, s’arc-boute sur la promesse de remplacer les arbres arrachés conformément au PLU.
Force est de constater, que la population du quartier est mise devant le fait accompli, après s’être fait rouler dans la farine.
Quelques reactions de riverains qui parviennent spontanément au CIQ :
» Quelle gabegie ! Scandalisé par le déracinement de cette haie de vieux chênes. Alors que nous nous sommes battus des années pour les préserver et que toutes les assurances avaient été soit disant données ! Y compris ces dernières semaines par le maire ! Je comprends la colère des riverains. «
» C’est la démonstration que la municipalité Maître d’Ouvrage ne maîtrise pas la conception et la réalisation des travaux exécutés sous sa responsabilité et surtout en reniant les promesses écrites depuis longtemps sur la préservation de spécimens centenaires irremplaçables. Une succession d’incompétence des maîtres d’œuvre et des entreprises dont la culture de l’espace public se résume au fonctionnement du bulldozer. «
» L’actuelle mairie préfère le béton aux arbres, et ne sait pas écouter ses habitants : cela produit ces résultats catastrophiques. «
La ligne de fouille
La ligne de fouille au pied de la haie, n’est pas une ligne droite mais réalisée avec des décrochés inexplicables, qui de surcroît ne tiennent absolument pas compte de l’implantation des arbres « à protéger ».
Des riverains s’émeuvent sans résultat.
A l’occasion d’une rencontre, nous interpellons le directeur des services techniques sur le chantier, sur cette question. Il nous est répondu que si des arbres meurent ils seront remplacés, conformément au PLU de la commune.
Nous constatons alors, à nos depends que le discours a changé.
alors qu’il n’y a pas d’arbres à protéger à ces endroits là ?
La haie de chênes quasi-centenaires est mise en danger !
6 Septembre 2018 : Nouvelles promesses de Mme Le maire
Le 6 septembre 2018, dans un courrier officiel, Mme le maire en réponse à un ensemble de questions que nous lui avions posées, nous écrivait : » Sur le traitement et l’obligation de préserver les chênes, je suis surprise de vous lire car, et je vais m’en assurer, toutes les consignes ont été, à maintes reprises, signifiées oralement et par écrit à notre maître d’oeuvre – le bureau d’étude CERRETTI – afin que ces arbres centenaires soient préservés. «
Lire le courrier intégral de Mme le maire de Fuveau
il apparaît clairement que « les consignes de préservation » ne sont pas respectées
La ligne de fouille comporte des décrochés inexplicables
Novembre 2017 : Les promesses du début sur la préservation de la haie
Le 27 novembre 2017, concernant la sauvegarde de la haie de Chênes, Mme le maire écrivait au CIQ dans un courrier officiel, en réponse à nos questions (Point N°3) que :
– » …A ce titre nous avions déjà sensibilisé le bureau d’études CERETTI à l’obligation de préserver les chênes. »
– » L’entreprise étant désignée, je vais le lui notifier (l’obligation de préserver les chênes) et nous ne manquerons pas de le rappeler au chef de chantier désigné lors de notre premiere réunion de mise au point technique »
(lire le courrier intégral des réponses de Mme Le maire de Fuveau)
Entre 2012 et 2017
Au cours des réunions qui ont eu lieu pendant cette période avec les responsables de la mairie et les initiateurs du projet, la question de la préservation de la haie de chênes, écran végétal naturel séparant les habitations existantes du projet de parking et d’urbanisation, revenait régulièrement.
C’était une préoccupation constante des habitants qui étaient attachés à ces chênes pour partie quasi-centenaires. L’assurance que la haie serait préservée était l’un des éléments important qui rendait le projet immobilier acceptable pour les riverains.
Au début il y avait …. la haie ….
Haie de chênes remarquables en limite du Domaine Saint François Haie de chênes remarquables en limite du Domaine Saint François Haie de chênes remarquables en limite du Domaine Saint François Haie de chênes remarquables en limite du Domaine Saint François Haie de chênes remarquables en limite du Domaine Saint François Haie de chênes remarquables en limite du Domaine Saint François Haie de chênes remarquables en limite du Domaine Saint François Haie de chênes remarquables en limite du Domaine Saint François
De quel arbre parlons nous ?
Le chêne pubescent est un bel arbre qui, dans le Midi, peut parfois atteindre 30 mètres. Le chêne pubescent (Quercus pubescent), de la famille des fagacées, est également appelé « chêne blanc », « chêne noir » et « chêne truffier ».
Description botanique
Le chêne pubescent a un houppier ample et clair. Son tronc est souvent court et de forme tourmentée. Son écorce noirâtre s’épaissit avec le temps et se fissure assez rapidement. Ses rameaux de l’année sont pubescents et grisâtres. Ses bourgeons sont bruns, ovoïdes et pointus. Ses feuilles caduques sont alternes, glabres dessus et pubescentes en dessous, dotées d’un limbe de 6 à 8 centimètres à lobes triangulaires et oblongs. Il s’agit d’une espèce monoïque, produisant des chatons mâles et jaunâtres qui pendent, en avril, à la base des jeunes rameaux, ses fleurs femelles, aux stigmates rouge vif se trouvant à leur extrémité. Ses glands sessiles sont groupés.
Origines & caractéristiques
Le nom de cette espèce vient du latin « pubescens », qui indique l’existence de poils courts et mous sur la face inférieure des feuilles et sur les jeunes rameaux, une adaptation de l’arbre à la sécheresse. Ce chêne est présent surtout dans l’Europe du Sud et le Moyen-Orient. En France, on ne le trouve ni en Bretagne, ni dans les Landes.
Cette espèce se développe surtout dans les sols riches, drainés et elle supporte la présence de calcaire. Le grand intérêt de ce chêne est d’être truffier, c’est-à-dire de favoriser le développement de truffes à ses côtés.