« Les Jardins Partagés » de Fuveau : origine et création
Depuis juillet 2018, l’association gère sa communication directement.
Il est possible de trouver des informations et de suivre ses aventures sur sa page Facebook
L’inauguration des jardins partagés en juillet ?
Vendredi 15 juin 2018 : Ultime réunion, un petit groupe très motivé planche trois heures durant sur la finalisation de la charte de fonctionnement qui définit, les valeurs de l’association, les tarifs, les surfaces, les conditions d’accès aux parcelles, les conditions d’exercice des pratiques de jardinage, etc…. Il est prévu que cette charte soient présentée aux élus le lundi 18 juin. L’ensemble de ces documents devraient être validés et votés en conseil municipal le lundi 25 juin. L’attribution des premières parcelles devrait se faire dans la foulée, en espérant que les services techniques et entreprises sous-traitantes auront mis des bouchées doubles pour que le terrain soit livrable à l’association dans de bonnes conditions. Une inauguration pourrait être envisagée sur site, début juillet 2018, ou en septembre ?
En attendant pour le collectif solidaire, il reste à se mettre d’accord sur les critères de sélection et à procéder à l’attribution des parcelles.
Assemblée générale constitutive de l’association « Potage et Partage » le 13 juin 2018
13 juin 2018 : L’assemblée générale constitutive de la nouvelle association « Potage et Partage » s’est tenue en salle du conseil municipal, accueillie par l’adjoint au développement durable . Après une présentation du projet les 21 premiers adhérents s’inscrivent (10€/personne), la majorité sont demandeurs d’une parcelle de terrain à cultiver. Une fois la lecture faite par le président de séance,terminée, des statuts encore chauds, ils sont votés à l’unanimité des 21 membres. Ensuite un « Collège Solidaire » de 13 personnes (inclus l’élue Audrey Bonnet) est élu à la quasi-unanimité moins une abstention. Il aura pour mission de gérer au mieux l’association et le terrain mis à disposition. Un sympathique pot, avec quelques verres de champagne et quelques nourritures « fait maison » , conclue la création de cette nouvelle association. Le CIQ Saint-François, représenté par son président y est associé en tant que membre du collège solidaire. (Lire les statuts)
Contact Association « Potage et Partage » : potage.partage13710@gmail.com
4 juin 2018 : La 6 ème réunion s’est tenue chez l’un des futurs membres fondateurs, en l’absence de la chargé de mission et de l’élue (indisponibles), afin de préparer la future assemblée générale constitutive. La charte de fonctionnement ne sera pas tout à fait prête, d’ici là. Le projet de convention de mise à disposition du terrain à l’association par la mairie, n’est pas connu en détail et non encore signé. Les convocations ont été envoyées. La date de sa tenue est toujours prévue pour le 13 juin à 18h30 en salle du conseil municipal.
Situation du jardin à la veille de l’Assemblée Générale constitutive.
Des haricots sauvages, des asperges sauvages, des amandiers sauvages, un cabanon a retaper, une clôture en cours et un terrain enfriche.
Mercredi 30 mai : 5ème réunion. La charte avance laborieusement, d’autres documents administratifs sont prêts pour l’assemblée générale constitutive, toujours prévue pour le 13 juin en salle du conseil municipal.
L’envoi de la convocation est imminente. Le nom est trouvé, le mail de l’association est créé. Nouvelle réunion prévue le lundi 4 juin….
Mardi 22 mai : 4ème réunion des bénévoles qui œuvrent pour la création de l’association. Il en reste une dizaine, encore motivés. Le texte des « Statuts » de l’association est quasiment finalisé. Une assemblée générale constitutive est prévue pour le mercredi 13 juin, tandis que la finalisation de la Charte de fonctionnement devrait être effective d’ici le 30 mai. Pendant ce temps la commune a effectué des travaux de défrichage, d’arrachage, de labourage de la parcelle, par l’intermédiaire d’un sous-traitant et commencé de poser une clôture, malgré un temps pluvieux défavorable. Seuls ont été conservés quatre amandiers sauvages.
Pour les amateurs de débroussaillage raisonné, de conservation de la bio-diversité en surface des sols et de l’usage de la grelinette, il est clair que l’entreprise intervenante, pour le compte des services techniques, n’a pas fait dans la dentelle. Aucune concertation n’a eu lieu entre les uns et les autres, semble-t-il.
Jeudi 26 avril 2018 : 3ème réunion de création de l’association en présence d’Audrey Bonnet (élue) et de Lydia Repossi (Chargée de mission). Les participants à la réunion sont moins nombreux, vacances scolaires obligent. Les statuts sont laissés en stand-by, par contre la charte que devra signer et respecter chaque futur adhérent est mise en chantier. Un membre du collectif fondateur, Ingrid Blanc, propose une analyse intéressante du terrain et des propositions pour sa préparation aux cultures. (Lire le document)
18 avril 2018, rédaction des statuts : Une nouvelle réunion de travail s’est tenue, le mercredi 18 avril 2018 avec visite du site et élaboration des statuts, chaque participant prenant progressivement ses marques. Une 3ème réunion est prévue le jeudi 26, pour poursuivre le travail et rédiger les autres documents administratifs (charte, règlement, etc…), puis une 4ème réunion, renvoyé au mardi 22 mai pour finaliser. Par contre aucun des aménagements n’a été entrepris sur le site pour l’instant. On commence à avoir du mal à imaginer que les jardiniers pourront commencer les semis en mai 2018, comme envisagé à l’origine.
1ère Réunion de création de l’association : Elle s’est tenue le 4 avril 2018, en présence d’Audrey Bonnet (élue) et de Lydia Repossi (Chargée de mission). La réunion a rassemblé une vingtaine de Fuvelain(e)s volontaires, motivé(e)s, bénévoles et s’est limitée à un tour de table et à quelques échanges. Lire le compte rendu officiel de la Réunion.
Mars 2018 : Une réunion publique
a été organisée le 14 mars 2018 en salle du conseil municipal pour présenter ce projet de « Jardins Partagés » qui a rassemblé plus d’une cinquantaine personnes et suscité des espoirs.
Lire l’article complet paru dans la Provence le 20 Mars 2018
Février 2018 :
(Répondre au questionnaire)
Le CIQ St-François a été convié le mardi 20 février en mairie, ainsi que des propriétaires mitoyens, à une réunion en avant-première sur le projet actuellement en gestation. Voici les informations que nous avons recueillies à l’issue de ces deux réunions et nos commentaires.
Projet de « Jardins Partagés » secteur du Cros du Pont à côté du parking du cimetière : 18 lopins de terre à cultiver avec vue sur Sainte Victoire !
1. Préambule :
La commune déclare vouloir créer des jardins partagés à disposition des Fuvelains, ainsi qu’un composteur collectif. En parallèle, les écoles et le centre aéré pourraient être associés pour alimenter un composteur interne aux services de la commune.
Notre remarque: nous regrettons qu’il ne soit pas possible, malgré nos demandes répétées de procéder à une étude du sol (pour une question de budget).
Il nous semble qu’il aurait été utile de vérifier qu’il n’y a pas eu de pollution ni de souillure, sur la partie ayant servi de dépôt pendant les travaux du rond point.
Par ailleurs il aurait été intéressant de connaitre un peu la nature des sols, de savoir aussi si le terrain est plutôt acide, basique, calcaire, sablonneux, argileux ou autre, afin de pouvoir en tenir compte le moment venu des plantations.
Il a été constaté sur place des restes de pieds de vigne, ce qui laisse à penser qu’il s’agit d’un terrain assez caillouteux. Une intéressante étude a été réalisée de visu par un membre du collectif fondateur (Ingrid Blanc), avec un inventaire de la végétation existante, des conseils pour un débroussaillement respectueux des végétaux et des mini écosystèmes pré-existants sur le sol. (Lire l’étude)
2) Descriptif du projet :
a) Le terrain : La parcelle sélectionnée en périphérie du village pour l’aménagement de ces jardins partagés appartient à la commune, (Parcelle BM 23) située entre le parking du cimetière et la propriété de la famille Richem. La surface de culture annoncée est de 1000 m². Elle a été augmentée de la parcelle BM 203 (Bande de terrain mitoyenne en bord de la 56 E, avec un abris et une cuve à eau en béton, actuellement rétrocédée au conseil départemental pour un projet de piste cyclable en voie d’être abandonné). Le nombre de parcelles individuelles susceptibles d’être attribuées à des Fuvelains, serait au nombre de 18 pour une surface chacune de 40 m².
Une parcelle collective de 200 m² serait réservé pour le volet pédagogique avec les scolaires (crèche, maternelle, élémentaire, collège) et le centre aéré (ALSH) et aussi pour les jardiniers souhaitant cultiver à plusieurs et récolter à plusieurs.
Neuf lopins de terre, de chaque coté, séparés par une allée centrale en BRF (broyats végétaux) ou gravier (non encore tranché) aux normes handicapées (1,40m²) est la disposition générale envisagée. Les pierres du terrain en friche pouvant servir à délimiter les différentes parcelles, mais il leur sera préféré juste un bornage avec des cordages et des petits treillis en bois (aucune clôture intérieure acceptée), plus un cabanon collectif et un point d’eau au fond du terrain. Quelques arbustes et quelques jeunes pins parsèment le terrain, mais pas d’arbre d’envergure (sauf un gros pin à coté du cabanon) et trés peu d’ombre naturelle.
Notre commentaire : nous nous attendions à une surface plus importante et à un plus grand nombre de lopins de terre attribué aux Fuvelains, mais la parcelle voisine clôturée (BM 24), constructible, du côté du parking appartient à un privé qui devrait prochainement mettre en chantier une villa et n’entre donc pas dans le projet.
b) Les accès au terrain :
– L’accès piéton pour le scolaires de l’école de la Roque Martine devrait pouvoir se faire dans de bonnes conditions, un cheminement piétonnier continu existant jusqu’aux jardins partagés à partir de l’école. Pour le groupe scolaire de l’Ouvière, cela semble plus compliqué en l’absence de trottoir sur la majeure partie de l’Avenue du 8 mai 1945.
– L’accès piétons, pour les habitants est possible à partir du centre village par un cheminement piétonnier assez correct (nombreuses portions de trottoirs récents avec éclairage public). Pas d’accès par le Chemin du Cros du Pont, possibilité d’un raccourci en traversant le cimetière, forte côte à monter en venant du village pour les personnes âgés (avec des outils de jardinage).
– L’accès à vélo à partir du centre village est possible grâce à une piste cyclable toute neuve, montée du cimetière, mais extrêmement dangereuse, car non séparée du trafic voiture. La côte, là aussi, peut être dissuasive.
– L’accès en bus à partir de la gare routière par la ligne qui dessert Aix, à voir, à quel tarif ? Des arrêts de bus existent au niveau du rond-point du cimetière….
– L’accès en voiture risque d’être le plus utilisé. Le nouveau parking du cimetière de 36 places le permet. Attention de ne rien laisser dans les voitures (enfants, animaux, objets susceptibles de fondre), absence totale d’ombre.
c) Equipement du terrain :
Le terrain sera clôturé solidement en principe (pour cause de sangliers) avec une clôture légèrement enterrée (pour cause de rongeurs). Il sera fermé par un portillon avec un cadenas à code. L’accès se fera par le fond du parking du cimetière, et non par la 56 E . Un tableau à l’entrée indiquera le rappel des règles. Un cabanon déjà existant, installé au fond du jardin, pourra être aménagé en entrepôt collectif pour quelques outils qui ne peuvent pas faire l’aller-retour avec les jardiniers (brouettes, etc..) et constituer un point de rencontre convivial entre jardiniers, avec peut-être un auvent pour l’ombre, mais à priori pas de casiers individuels pour les jardiniers (qui devront apporter et remporter une partie l’outillage nécessaire).
Le Cabanon : La restitution par le département du cabanon, existant en bordure de la 56E, à la commune est confirmée. Reste aux services techniques à effectuer quelques travaux, pour le réhabiliter et en faire le cabanon des jardiniers. La commune prévoit de fournir un kit de jardinage comprenant les premiers outils indispensables (râteau, pelle, arrosoir, etc…)
L’eau : Finalement on s’achemine vers l’installation de deux points d’eau (un a chaque extrémité du terrain) pour l’arrosage sous forme de fontaines à poussoir ou a tourniquet pour éviter le gaspillage d’eau, peut-être deux finalement, ce n’est pas totalement tranché. L’achat et l’installation de 5 réservoirs de 1000 litres chacun pour la récupération de l’eau de pluie est également prévue (5 m3 pour 1000 m² de surface = 5 litres/m² = un arrosoir/m²).
Un composteur collectif sera installé pour recueillir les déchets végétaux de culture. Par contre il n’est pas prévu a priori de container poubelle pour les autres déchets de culture (pots plastiques de boutures, sacs plastiques de terreau, les tuteurs cassés, les attaches usagées, etc…). Les jardiniers seront censés repartir avec leur sac poubelle pour aller le jeter dans les containers existant de l’autre côté du cimetière (ou dans le cimetière).
Il n’y aura pas d’électricité sur le terrain.
La zone de parking en terre battue envisagée dans un premier temps, dans la première partie de la parcelle pour que les véhicules des jardiniers ne soient pas cause de gène sur le parking goudronné de 36 places tout neuf en cas de cérémonie funèbre dans le cimetière voisin, est finalement abandonnée car jugé non justifiée. Mais pas d’agrandissement de la surface cultivable pour autant. (Voir plan plus haut, zone orange)
Notre commentaire :
– Les réservoirs de récupération d’eau de pluie, nous semblent une bonne intention (bien que négligeable par rapport aux besoins réels eau d’arrosage), à condition qu’ils soient reliés à des gouttières (à fixer sur le auvent du cabanon par exemple) permettant de les alimenter en eau de pluie et qu’il soit possible de les remplir plusieurs fois par an.
– L’absence de container poubelle nous parait être une erreur. Les conteneurs les plus proches sont dans le cimetière.
– La zone parking en terre battue, de surcroît boueuse en période pluvieuse, nous semblait effectivement superflue.
d) L’association porteuse (structure de gestion) :
Elle est en cours de constitution, de type association loi 1901, la commune y gardera un droit regard important (voir document d’inscription à l’association/enquête), les statuts sont en cours de rédaction par un groupe de travail constitué de volontaires Fuvelain(e)s bénévoles motivé(e)s encadré(e)s par la chargée de mission et l’élue référente du projet. Une convention de mise à disposition gratuite du terrain par la commune sera signée entre l’association porteuse du projet et la mairie. Elle fonctionnera en liaison avec les élus, la directrice générale des services, les services techniques, les services de l’urbanisme et la chargée de mission Agenda 21 et aussi on suppose le service enfance-jeunesse et les écoles intervenants sur la parcelle collective.
L’association mettra en place une charte de fonctionnement des jardins partagés comprenant « Les Valeurs », les règles d’utilisation des parcelles, les horaires d’ouverture, les règles de bon voisinage entre jardiniers et de comportement, également en cours de rédaction par le même groupe de travail. Par exemple : A priori tout cabanon individuel sera interdit, toute construction de type abris, serre ou autre sera d’abord soumis à une éventuelle autorisation municipale. La charte sera en cohérence avec les priorités nationales de DD : Préservation de la biodiversité ; cohésion sociale et solidarité : Certaines parcelles seront réservés pour être attribué à des personnes en difficulté en liaison avec la CCAS et les associations caritatives . C’est un des souhaits affichés que de permettre aussi à des personnes à faible revenu de pouvoir accéder à ces lopins de terre ; consommation et production responsables, objectif culture biologique. L’association gérera la bonne utilisation du terrain par les jardiniers sélectionnés (18 individuels + les collectifs, associations, scolaires).
Les heureux bénéficiaires (après étude des candidatures) et signature de la charte se verront attribuer gratuitement une parcelle de terre à cultiver, moyennant une cotisation annuelle à l’association (pour financer ses frais de fonctionnement), plus le paiement d’un loyer mensuel (pour la parcelle), plus le paiement de l’eau consommée sur la base du calcul suivant proposé par la mairie.
- Partie commune -> crèches, écoles, collège et centre aéré : pris en charge par la Mairie de Fuveau + paiement de l’abonnement, au 1/3.
- Partie commune → jardiniers avec une parcelle commune : division de la facture d’eau et paiement au prorata du nombre de jardiniers + paiement de l’abonnement, au 1/3.
- Partie individuelle ->division de la facture d’eau et paiement au prorata du nombre de jardiniers + paiement de l’abonnement, au 1/3.
Il est évoqué de commencer avec un loyer de 15,00€/par mois (par parcelle) et quelques heures pour la collectivité des jardiniers.
Concernant l’attribution des parcelles et la durée d’attribution, il était évoqué au départ, la possibilité d’un roulement annuel pour chaque parcelle. Un nouvelle parcelle différente pouvant être attribuée chaque année, par rotation, pour ne pas faire de jaloux. On s’achemine finalement sur un système de tirage au sort avec un temps d’attribution de deux, trois ans, voir indéterminé à priori.
Notre commentaire : Avec l’idée d’un roulement et d’un changement de parcelle annuel, il semblait difficile de demander aux futurs jardiniers de s’investir sur leur lopin de terre (enlever les cailloux, améliorer la terre, planter des piquets, des plantes pluriannuelles, etc..) étant donné qu’ils n’étaient pas sûr de la retrouver l’année d’après.
Notre proposition : Laisser à priori, les jardiniers trouver leurs marques le plus naturellement possible, sans contraintes arbitraires préétablies.
e) La question de l’eau (c’est le nerf de la guerre) : Le terrain se trouve au-dessus du passage du Canal de Provence, aussi on s’attendrait, tout naturellement à ce que l’eau du canal (propice à l’irrigation et peu chère) irrigue ces jardins partagés.
Notre proposition : Etudier la possibilité d’irriguer avec l’eau du Canal de Provence.
Cette proposition a été étudié, mais un repiquage sur site à partir de canal de Provence est annoncé comme impossible. Le branchement le plus proche se trouve au Cros du Pont. Cela nécessiterait de creuser des tranchées pour amener l’eau jusqu’au terrain avec un coût d’investissement pour la commune, que la mairie ne souhaite pas engager. Cette option est donc exclue.
Le coût de l’eau : La commune ayant un contrat avec la SEM, c’est de l’eau potable qui sera utilisée à partir d’un compteur vert, mais malgré tout plus chère. Pour la répartition des dépenses d’eau, à priori la mairie paierait la facture globale à la SEM, puis le refacturerait à l’association, qui après l’avoir divisé par 18 et tenu compte de la « parcelle collective », la refacturerait aux jardiniers. La question se pose de savoir si la mairie qui récupère la TVA pourra refacturer cette eau hors taxe et si l’association pourra le faire aussi vis-à-vis des jardiniers ou pas ?
La qualité de l’eau : L’eau potable n’est pas la meilleure eau d’irrigation, elle contient des produits qui pour la rendre potable, la rendent mal appropriée au jardinage, le chlore en particulier. Elle peut provoquer un jaunissement anormal des plantes, une mauvaise absorption des nutriments contenus dans le sol, des maladies comme la chlorose. Ce n’est pas l’idéal pour les futurs jardiniers, mais ils devront faire avec !
Par ailleurs il est beaucoup question de culture avec économie d’eau, paillage, truc de jardinier, etc…Par contre il semble exclu de vouloir tenter de faire pousser des Œillets…
f) La parcelle collective : Elle devrait permettre de mener des actions d’accompagnement, de formation et de sensibilisation au jardinage et au compostage en direction des enfants et d’étendre un travail pédagogique à plus d’écoles et de structures municipales. Elle pourrait répondre aussi à l’objectif de lien social pour les personnes souhaitant cultiver à plusieurs.
3) Objectifs poursuivis :
– Favoriser le lien social.
Notre commentaire : Cela dépendra beaucoup de la conception du cabanon des jardiniers et de son animation pour les membres de l’association.
– Donner la possibilité aux habitants de produire leurs propres fruits et légumes sans utilisation de produits phytosanitaires. (une contrainte de la Ste Canal de Provence)
4) Budget alloué à l’opération pour 2018 :
– 13 000 € pour les travaux d’aménagement de départ permettant la mise à dispositions des parcelles à cultiver aux jardiniers.
5) Premiers enseignements du questionnaire diffusé par la mairie :
Une centaine de réponses ont été reçues, montrant que ce projet suscite de l’intérêt et correspond à un besoin. Il est en cours de dépouillement. Les femmes (60%)sont plus nombreuses à répondre que les hommes (40%). La tranche d’age principale intéressée va de 36 à 50 ans avec une majorité habitant le centre village. Il y a une cinquantaine de demandes de parcelles individuelles pour 18 disponibles et une trentaine de personnes intéressées pour participer à la création de l’association porteuse du projet, puis gestionnaires des jardins partagés. Il est à noter également un nombre important de demandes de personnes souhaitant cultiver à plusieurs sur une parcelle collective. Ceci amènera peut-être l’association à repenser le découpage imaginé au départ.
Les demandes étant supérieures à l’offre, on s’achemine aussi vers la création d’une liste d’attente.
Une réunion pour la création de l’association est envisagée rapidement, le temps fixer une date et de contacter les personnes volontaires.
Pour le lancement des jardins partagés en mai 2018, il sera organise un Pic-nic commun avec le tirage au sort des parcelles et une bourse d’échanges de graines et de boutures.
En marge : Dans la phase question réponse de la réunion du 14 mars une personne demande la possibilité d’installer un poulailler, un autre des ruches…
D’autres personnes proposent des terrains privés qu’ils n’arrivent pas à entretenir eux-mêmes, à mettre à la disposition de jardiniers en manque… à suivre.
AVIS DE RECHERCHE: La municipalité indique qu’elle cherche d’autres propositions de parcelles notamment vers La Barque en vue d’un projet similaire.
6) Planning prévisionnel :
– mars-avril 2018 : Recensement des demandes, création de l’association
– avril 2018 : Travaux d’aménagement
– mai 2018 : Installation des premier jardiniers .
Élue référente du projet : Audrey Bonnet (Délégué à la conception du journal municipal et manifestation d’accueil des nouveaux Fuvelains)
Pilote du projet : Lidya Repossi (chargée de mission « Agenda 21 »)
Partenaires possibles : Associations
Services concernés : Services techniques, Urbanisme, service enfance-jeunesse (écoles et crèches)
(sources : fiche technique N°17 agenda 21 local, réunion du 20 février et du 14 mars 2018)
Notre commentaire: Le CIQ est plutôt favorable à ce projet. Malgré ses imperfections, Il nous parait intéressant pour les Fuvelains en général et pour les habitants du quartier en particulier. Sa réussite dépendra beaucoup de la façon dont sera géré le projet par la suite. La date, de démarrage en mai, est un peu tardive pour les premiers semis, mais difficile de faire autrement
Autres initiaties pour des légumes « Bio » en circuit court
En attendant de cultiver soi même ses propres légumes, il existe à Fuveau une association pour le maintien de l’agriculture paysanne, qui favorise un développement durable, socialement équitable et écologiquement sain, et qui organise la vente directe de paniers de légumes, par un abonnement annuel, sur le principe des AMAP, dont le nom est Le Jardin de Fuveau.
Existe aussi le possibilité de se procurer des produits issus d’une agriculture fermière de qualité, bio ou raisonnée: fruits et légumes, viandes, poissons, volailles, fromages, etc…Par l’intermédiaire de la « Ruche qui dit Oui » Stade Georges Martin une fois par semaine. Pour en savoir plus