Notre chanson : Les voisins, d’abord ! (Les paroles)
Notre chanson : Les voisins, d’abord !
Sur un air de Brassens. Version 2015
Non ce n’était pas en bateau
Que nous menaient ces gens d’ Fuveau.
Qu’on se le dise, coquin de sort
Oui, coquin de sort.
Ils voisinaient en pères peinards,
Sur nos chemins, même sans trottoir,
Se saluant voisins d’abord,
En voisins d’abord.
Y avaient quelques vieux Fuvelains
Des Marseillais, des Parisiens,
Même des Lyonnais, des « Monsieur Brun »,
Mais pas de martiens.
Ils habitaient près de L’Ouvière,
A La Bégude, av’nue Leclerc,
De Saint-François au cimetière
Des voisins encore…
Au moindre coup de Trafalgar,
C’est le voisinage qui prenait le quart,
En vraie vigie de l’autre bord,
Ah ça c’est du sport !
En cas de vol ou de détresse,
Ils prévenaient par SOS
Et se souciaient chacun du sort
Des voisins d’abord.
Au rendez-vous des bons voisins,
Y avait pas souvent de lapins.
C’est dans le pré qu’on les lorgnait,
Avant le chantier.
Mais pour la bouffe de Saint-François,
On trouvera bien un autr’ endroit.
Question ripaille, ça va très fort
En voisins d’abord.
De droite de gauche ou calotins,
Vachement divers ces chers voisins,
Ils n’étaient pas tous du même bord.
A chacun son port.
Ils se moquaient éperdument
De c’que disaient les bien-pensants.
Défendre des idées, d’accord.
Mais voisins d’abord.
Non ce n’sera pas en bateau
Qu’on nous mènera à Fuveau.
Qu’on se le dise, coquin de sort.
Oui, coquin de sort.
On garde même le sentiment,
Qu’étant soudés précisément,
On arriv’ra tous à bon port
En voisins, d’abord !
@jean-Claude et Geneviève Escaffit